Ormes
- Vers
1120 :
Simon d’Ormes, qui avait épousé la
fille de Roger
de Ferrières-Haut-Clocher, donna à
l’abbaye de
Conches, , la dîme d’Oissel Le Noble.
L’histoire fait
ensuite mention de Richard, de Renaud et de Denis d’Ormes.
- Vers
1195
Philippe et Oliver d’Aubigny sont témoins,
d’une
charte du comte de Leycester pour Lyre. Olivier d’Aubigny,
tenait
¼ de fief dans l’honneur de Coquinvilliers.
- En
1203,
Olivier d’Aubigny paya 81.3 s. 8. d. pour un fief de
chevalier et
deux portions d’un autre fief dans l’Honneur de
Montfort.
- Vers
1205 :
Malgré la présence bien constatée
à Ormes
de la famille d’Aubigny, il paraît hors de doute
que Henry
du Fay, seigneur de Bois Hubert, possédait ,
l’église et une partie du fief d’Ormes.
- Vers
1220
Guillaume Langlois, prévôt d’Ormes,
était
témoin d’une charte de Hugues de
Ferrières.
Guillaume Chevrel donna aux religieux de Lyre un tènement
qu’il avait dans le fief de Henri du Fay ; ce
dernier vendit
au chapitre d’Evreux l’église
d’Ormes dont il
était seigneur et que le chapitre avait
possédé
auparavant.
D’aubigny : de gueules
au lion d’or
- En
1248, 1260 et 1266 Eustache d’Aubigny figure
dans différents actes.
- De
1250 à 1266 Barthélemy Cachepin fut
curé d’Ormes.
- En
1397, Pernelle de Beaumont se disait dame
d’Ormes, peut-être à cause du fief dont
elle portait le nom.
- En
1453 Robin
Campion devint seigneur d’Ormes par son mariage avec
Guillaume de
Vironvay ; il eut pour héritier Jean Campion,
châtelain de Pacy,
- En
1470 Les enfants de feu Jehan Campion, seigneurs de
Vironvay et d’Ormes étaient, , en la garde du roi.
Campion : d’or,
à deux bandes de gueules, au lion rampant d’azur
brochant sur le tout
Nous ignorons
comment le fief d’Ormes sortit de la maison de Campion pour
entrer dans celles des Le Cornu.
- En 1550
Jean Le Cornu, fils ainé de Nicolas, était,
seigneur
d’Ormes, comme son père l’avait
été. A
cette date Pierre Meslin doyen d’Ormes,
était
curé de Portes.
Le Cornu :
d’azur, au cornet d’argent, lié sable
- Vers
1680
Ormes, après avoir appartenu à la famille
d’Astin,
passa ensuite à Philippe-Guillaume Bigot de Graveron,
prêtre à l’Oratoire,
décédé en
1757, puis au marquis Doublet de Boudeville.
La
charité de la paroisse d’Ormes portait :
d’azur
au CHARITAS en lettres majuscules d’or les 3 syllabes
posées l’une sur l’autre
Les fiefs :
1° BEAUVAIS :
- A partir
de 1170 jusqu’en 1262, parmi les
propriétaires de ce fief, nous signalerons, ,
Robert, Roger, Richard et Jacques de Beaumont.
- En
1397, Pernelle de Beauvais, dame d’Ormes,
était sans doute l’héritière
de cette maison.
- De
1515 à 1667,
nous indiquerons parmi les seigneurs de Beauvais, Jehan, Nicolas, Jean
II et jacques Le Cornu. Ce fief dut passer ensuite aux familles Astin,
Bigot de Graveron et Doublet de Boudeville
2°
FOLLEVILLE :
- En
1208,
appartenait à la famille de ce nom qui conserva ce fief
pendant de
longues années ; il était
réuni, en 1683, à la seigneurie de Graveron
pour former la baronnie de Graveron la Turgère.
La
voie romaine d’Evreux à Brionne passe au hameau de
Folleville
Le 4 juin
1842, les communes Bois-Normand et la Gouberge sont réunis
à Ormes
Bois-Normand
- en
1380, Jean
de Guichainville, rendit aveu au roi, pour un quart de fief
de
haubert, assis paroisse de Bois-Normand ; Jean II et Jean III
de
Guichainville furent également seigneurs de Bois-Normand
jusqu’au milieu du XVè siècle.
- Depuis
1550 jusqu’à
la révolution, les familles de Bigards, de
Mailloc, de Gouvis, de Valles et Feray,
possédèrent ensuite la seigneurie de Bois-Normand
Les fiefs :
BLONDEMARE :
- En 1414, il y avait
discussion pour les dimes de Blondemare entre le chapitre
d’Evreux et Vincent d’Esquetot.
- Le 26 janvier 1468,
il y avait appointement entre Guillaume Legrand et Philippe Querel,
demeurant à Saint-Eloi-de-Fourques, devant les tabellions du
Neubourg, touchant le fief, terre et seigneurie de Blondemare que
chacun prétendait lui appartenir.
- En 1523, Antoine de
Hallebout, sieur de Blondemare produisit sa
généalogie.
- Vers cette
même époque,
Jacques de Hallebout Ier du nom, épousa Nicolle de Nollent,
dont
il eut Jacques II, qui fut taxé de 8 l. pour le ban de 1592.
- en 1605, Jacques
Hallebout IIIè du nom, seigneur de Blondemare et
d’Iville,
avait, , la franche sergenterie de Tourville.
- Jusqu’en 1667,
Nicolas,
Charles, Antoine de Hallebout, possédèrent le
fief de Blondemare .
- Jusqu’à la
Révolution, la
famille Hallebout conservera la seigneurie de Blondemare .
Hallebout :
d’azur à trois coquilles d’or, 2 et 1
La Gouberge
La Gouberge
était une paroisse relativement moderne, qui fut
créée sous le patronnage de Notre Dame
- Au
XIIIè siècle,
nous trouvons une famille portant le nom de la paroisse ;
Richard
et Jean de la Gouberge sont cités dans
différentes
chartes.
- en
1218, Geoffroy
Chevreuil, père de Richard, curé de
Nogent, tenait
avant son fils un fief à Ormes, au hameau de la Gouberge (La
paroisse de la Gouberge n’était peut
être pas encore
fondée)
- En
1287,
Robert des Essarts, de la paroisse d’Epreville, vendit aux
chevaliers du Temple le fief de la Gouberge, moyennant 440 l. 40 s.
L’année suivante, Gauthier Mahiel prit en fief,
des
frères de chevalerie du Temple, un hébergement en
la
paroisse de la Gouberge.
- en
1293, Philippe
d’Artois, sire de Conches et de Nonancourt, amort, le membre
de
haubert de la Gouberge acquis de Robert des Essarts.
- En
1310, le revenu de l’église de la
Gouberge était de 15 l/
- Au
XVè siècle,
dans l’assiette de 11,500 l. sur la viconté de
Conches et
de Breteuil, la paraoisse de la Gouberge fut taxée
à 75 s.
- En
1428, les habitants payaient 40 s. pour être
dispensés de faire le guet au château de Conches.
- En
1765, on comptait 11 feux à la
Gouberge ; le fief appartenait à la commanderie de
Saint-Etienne.
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